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Le Sabre de la Bête

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.17/5

vos avis

15 critiques: 3.63/5

visiteurnote
OshimaGosha 4.5
k-chan 4
Scalp 4
ce3k 4
Omerieux 3.75
shaman 3.75
seizan 3.75
Shalashaska 3.5
Mounir 3.5
Sauzer 3.5
hkyume 3.5
Jérémy 3.25
Pikul 3.25
Samehada 3.25
Illitch Dillinger 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Sympa



Second film de Gosha, moins classe que son premier, mais ça reste du chambara haut de gamme tout de même.
On suit un ronin pourchasser pour meurtre ( alors que d'habitude les ronins sont gosha sont juste des solitaires qui errent ), interpreté par le toujours tres classe HIRA Mikijiro qui degage vraiment beaucoup de charisme a chaque scene, comme on est chez Gosha on a plein de personnages secondaires tous aussi interressant les uns que les autres, dont une femme qui prefigure les futurs roles de femme forte qu'il y aura dans ces films suivant.
Assez sobre dans sa realisation, Gosha nous livre tout de même des scenes particulierement réussi ( j'aime bien quand Gennosuke etudie sa chambre et la hauteur pour voir quelle sabre utilisé ), et bon comme toujours le climax tue.
Un bon ptit chambara, loin d'etre mineur dans la filmo de Gosha.

22 décembre 2008
par Scalp


Chambara bestial

Je continue ma découverte du cinéma de Gosha après 3 Samouraïs Hors-la-loi avec son deuxième film. Il y retrouve sa figure, qui deviendra fétiche, du ronin pour un chambara plus étoffé mais dont l’efficacité est un peu moindre.

Mikijiro Hira incarne, toujours avec un certain charisme, Gennosuke, un ronin qui durant sa fuite va rencontrer pléthore de personnage. Et cet aspect est hautement intéressant car Gosha, en faisant intervenir ronins, samouraïs, paysans, missionnaires, chercheurs d’or et commerçants, nous dépeins a sa manière le Japon féodal et son envers. Un Japon divisé en caste, dépendante les unes des autres, mais dont la seule parole est la violence. Lutte des classes, guerre des clans, ce Japon est sombre en ces temps troublés durant lesquels la féodalité vit ses derniers instants. La scène d’intro illustre à merveille ces temps d’incertitude : Gennosuke, caché dans un champ de blé, préfère la fuite lâche à la mort honorable. Les valeurs d’Honneur et d’Orgeuil n’ont plus court ici. Une manière de pointer du doigt l’immobilisme dont a fait preuve le Japon en son temps, qui a fini par pourrir le système féodal de l’intérieur, jusqu'à le corrompre et lui faire oublier ses bases.
Et la mise en scène de Gosha va totalement dans ce sens. Il ponctue son film par de long plan en contre plongée, une manière de montrer que quel que soit le personnage, chacun va prendre l’autre de haut, se sentant supérieur et servant ses propres intérêts. Il n’y a plus d’égalité dans cette société. Bien sûr, rien à redire sur les combats, toujours aussi bien filmés. Et le fait que la nature ai ici une place particulière (la grosse majorité du film se passe en pleine montagne) permet d’avoir des combats qui utilisent bien l’espace (ceux dans la rivière notamment).

Et si finalement l’intérêt principal du film résidait plus dans la vision du Japon de l’époque par Gosha que sur l’histoire en elle-même ? C’est un peu le cas, si bien que cette course poursuite montagneuse intéresse plus que ne passionne. Malgré tout, Gosha signe un Chambara qui restera comme une valeur sûre du genre.

03 juillet 2011
par Shalashaska


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